Infrastructures, Smart territoires  |   Publié le 24 septembre 2021

Aménagement numérique des territoires

L’aménagement numérique des territoires consiste à mettre à la disposition des Français un accès à internet et à la téléphonie via l’équipement en réseaux fixes et mobiles. Avec l’ambition d’offrir, lorsque cela est possible, les technologies dites « très haut débit » les plus performantes, telles que la fibre optique pour les réseaux fixes, et la 4G/5G pour les réseaux mobiles.

Les technologies « fixes » recouvrent la fibre optique, le câble et la montée en débit (ADSL et VDSL) tandis que les technologies « mobiles » recouvrent les réseaux 2G, 3G, 4G et 5G.

On parle aussi de technologies alternatives ou d’attente pour le satellite, la 4G fixe ou le THD Radio. Des Wifi publics peuvent également pallier certains déficits de connexion notamment dans les territoires ruraux.

Le 29 juin 2018, la Région a adopté sa stratégie commune (Etat, Région, Département, EPCI) d’aménagement numérique du territoire (SCANT) afin de relever les grands défis du territoire.

Intégrée dans le volet numérique du Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRADDET) et des schémas directeurs départementaux d’aménagement numérique (SDDAN), cette stratégie construite sur 5 ans offre ainsi un cadre fédérateur :

  • Accélérer la couverture fixe très haut débit et mobile du territoire
  • Assurer la maîtrise des données et les réseaux par les acteurs publics afin de garantir leur souveraineté et de veiller à la sécurité des personnes et des systèmes
  • Mobiliser le potentiel du numérique au service de la modernisation de l’action publique, l’économie, l’emploi et la transition énergétique et environnementale
  • Accompagner les citoyens, les salariés et les entreprises dans les usages numériques

La SCANT constitue aussi l’action 20 « Déployer le haut débit sur les territoires permettant ainsi de limiter les déplacements physiques » du Plan climat voté en décembre 2017.

Les différentes infrastructures nécessaires pour supporter toutes ces technologies ne sont pas une fin en soi mais bien un moyen pour permettre aux services et usages numériques de se développer en particulier dans des territoires peu urbanisés.

Actuellement, les données ouvertes publiées par l’ARCEP ( Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes) et relayées sur DataSud se focalisent en priorité sur la progression des déploiements en termes quantitatifs.

Prochainement, il conviendra de recueillir et diffuser des données sur des aspects plus qualitatifs.

Pour plus d’information : observatoire-numerique@maregionsud.fr